Sorbier des oiseaux

Description de la plante :

• arbre de 10 à 20 m de haut au tronc droit
• l’écorce des jeunes arbres est gris violacé, lisse et brillante ; plus tard, elle s’exfolie en minces plaques enroulées
• les rameaux sont allongés, dressés puis étalés, souvent sinueux, sur lesquels apparaissent des rameaux courts, de croissance très faible, et portant des bouquets de feuilles et de fleurs
• les bourgeons sont allongés en fuseaux, brun-gris ou brun-violet, velus, parfois appliqués contre le rameau
• les feuilles sont composées de 6 à 8 paires de folioles assez étroites, un peu dentées, plus pâles dessous et duveteuses
• les fleurs, petites et très nombreuses, sont disposées en corymbes sur des rameaux courts et dispensent une odeur forte. Floraison de mai à juin
• les fruits appelés sorbes sont nombreux, charnus, de 1 cm environ, et rouge corail. La pulpe, jaune et âpre, est appréciée des oiseaux qui disséminent les graines non digérées

Particularités de la plante :

• son nom évoque l’usage de ses fruits qui servaient d’appât pour capturer les petits oiseaux. Ces fruits font la convoitise des grives notamment et les oiseleurs les capturaient autrefois à l’aide de filets
• parfois planté comme arbre d’alignement ou d’ornement car ses fleurs et ses fruits sont très décoratifs
• fournit un bois de bonne qualité utilisé en ébénisterie, pour la fabrication de manches, de rayons de roues de charrettes, …
• les fruits crus sont acides et amers
• on en distillait une eau-de-vie dans les Vosges
• les fruits sont très riches en vitamine C et provitamine A, ce qui les fait utiliser comme antiscorbutique
• les sorbes contiennent notamment des acides sorbique, malique et parasorbique (ce dernier étant toxique), ainsi que différents sucres dont saccharose, dextrose et du sorbitol. Ce sucre, qui fut découvert dans les baies du sorbier (d’où il tire son nom), est désormais synthétisé et utilisé comme édulcorant, notamment pour les diabétiques