Bette maritime
(Beta vulgaris ssp. maritima)
Famille des Amaranthacées
Description de la plante :
- plante herbacée vivace de 30 cm à 1,2 m, ayant l’aspect bien connu de la betterave cultivée, mais souvent montée en graines
- tige glabre (parfois légèrement poilue) et parfois teintée de rouge ; tiges à port étalé, souvent ramifiées et ou plus ou moins dressées
- les feuilles inférieures, à nervures peu épaisses sont plus charnues, de forme ovale ou en losange. Elles se rétrécissent fortement au pétiole. Les feuilles caulinaires sont ovales ou lancéolées, aiguës
- les fleurs (4 à 5 étamines) sont petites, vertes ou rosâtre et groupées en petits glomérules disposés le longs d’épis ramifiés. Floraison de juin à septembre
Particularités de la plante :
- les Romains l’auraient nommé “Beta” parce que la forme de la tige inclinée sous le poids des graines évoquerait la lettre grecque Beta. Les botanistes l’ont qualifié de «maritima » pour rappeler qu’elle vit sur les littoraux
- ancêtre de la blette et de toutes les betteraves cultivées (fourragères, sucrières et de table), elle a été sélectionnée pour ses qualités nutritives et gustatives
- la feuille est riche en vitamine A et C et en éléments minéraux (potassium, magnésium, calcium, soufre, Fer)
Propriétés médicinales :
- on lui attribue des vertus émollientes, rafraîchissantes, et laxatives utiles contre la constipation et l’inflammation des voies urinaires
- la feuille écrasée – en cataplasme – soignait les croûtes de lait et les dartres
- ses feuilles sont également utilisées en phytothérapie pour leur action antioxydante (elles ralentissent le vieillissement)
Toxicité :
- tout comme chez l’épinard, les oxalates solubles des bettes se montrent irritants et il faudra éviter de les consommer en excès. On peut aussi les faire cuire à deux eaux
- les malades rénaux, hépatiques, arthritiques ou lithiasiques devront éviter de la consommer
Utilisations culinaires :
- la racine des bettes sauvages, toujours blanche, est souvent assez charnue pour être intéressante. Sa saveur est généralement très sucrée, à condition de l’utiliser assez rapidement après l’avoir ramassée. On la consommera crue, râpée dans les salades, ou cuite. Si elle est ligneuse au centre, on pourra la cuire, puis la passer au moulin à légumes pour en faire une purée
- jeunes feuilles en salades
- feuilles plus âgées cuites en légumes, en quiches ou en soupes
Recettes :
Vidéos :
- Le Chemin de la Nature (FR) :
- Plantes Sauvages Comestibles (FR) :